Située entre l’actuelle rue Maurice Dupuis, la sente du pressoir et le chemin de Clémencin, elle fut détruite lors de la guerre 1914-1918.
Constaté dans des actes de ventes au XVIIIe s, le château appartenait à Noël Nicolas Daras en 1787. Il eut ensuite différents propriétaires successifs, dont Charles Louis Alphonse comte de Finfe et son épouse Eugénie Victoire Décamps-Letellier de 1852 à 1875 (alias Madame de Finfe, la bienfaitrice du quartier de gare à Soissons).
A cette époque, la propriété avait une superficie de plus de 3 hectares. La partie principale comprenait la grande maison de campagne de type vendangeoir, disposant d’un escalier en fer à cheval. Ce bâtiment de deux étages était élevé sur caves comprenant un cellier et était suivi d’un pavillon en retour à l’arrière. L’autre partie du terrain était constituée d’un bois, d’une cour, d’un jardin anglais, d’un potager, d’une écurie, d’un lavoir, ainsi que d’un kiosque et d’une chapelle, et enfin d’une maison pour le jardinier.
Crouy était une des communes du Soissonnais qui détenait la plus forte production de vin. La zone de Clémencin était entourée de vignes.
Le dernier propriétaire fut Monsieur Richet. Les anciens se souviennent encore avoir joué dans les ruines du « château Richet ».
Images :
Plan des environs de Soissons en 1825 © Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Sources :
- Archives de Soissons
- Archives départementales de l’Aisne
- Daniel Moitié