Saint Crépin : un lien entre le passé historique antique et notre présent
Sur le pignon du 20 boulevard Alexandre Dumas, les talentueux artistes ISA et MAN, vont ressusciter l’esprit d’une villa romaine, mise à jour lors de récentes fouilles archéologiques dans le même quartier. Au-delà d’une simple représentation murale, les artistes vont créer une expérience immersive, un véritable trompe l’œil transformant la perception d’un habitat ancien en une leçon vivante d’histoire et de culture. La fresque ambitionne de devenir une fenêtre ouverte sur le passé, invitant résidents et passants à plonger dans une perspective profonde, au cœur de la vie quotidienne de nos ancêtres romains, tout en valorisant le riche héritage culturel du territoire.
Le design envisagé par ISA et MAN promet de capturer l’essence d’une maison romaine, en y intégrant les vestiges d’un amphithéâtre, clin d’oeil au théâtre Romain d’Augusta Suessionum, le plus grand du nord de la Gaule dont les vestiges demeurent à proximité du boulevard Jeanne d’Arc. Cette représentation, loin de se limiter à un affichage historique, se veut un espace d’immersion totale. Les observateurs sont invités à franchir le seuil d’une porte temporelle, menant à un intérieur chaleureux et accueillant, illustrant une scène de vie familiale intemporelle, un sanctuaire de paix et de bien-être enveloppé dans une décoration luxuriante. Cette œuvre d’art ne se contente pas de présenter une image figée du passé ; elle offre une expérience sensorielle, éveillant curiosité et admiration, et soulignant l’importance de la continuité entre le passé et le présent.
La réalisation de l’œuvre est prévue du 8 au 27 avril 2024.
Presles : Une oeuvre de coeur et d’imagination
Avec cette future fresque, l’artiste LICEA, a partagé ses intentions et sa vision, mettant en lumière l’importance de l’environnement et du contexte social dans lequel s’insère son œuvre. Avant de commencer son travail, LICEA a minutieusement réfléchi à l’impact et au message que pourrait transmettre cette fresque. Elle exprime le désir de créer une œuvre qui agit comme un vecteur de lien social :
“J’aimerai faire voyager dans un monde imaginaire tous ceux qui pourront la regarder, petits et grands, d’ici et d’ailleurs, elle doit rassembler dans un émerveillement toutes les diversités. A l’image de ce quartier, ma fresque, accessible à tous, est tournée vers l’avenir. C’est pourquoi elle met en évidence les nouvelles générations, faites de rêves et d’ambitions. Je souhaite véhiculer des notions d’entraide, de partage et du vivre ensemble, valeurs puissantes des quartiers populaires, dans lesquels j’ai moi même grandi et qu’il me semble essentiel de revaloriser.”
La fresque représentera des enfants se tenant par la main, symbolisant un avenir commun et optimiste, tandis que des mésanges à tête bleue, oiseaux emblématiques de la région, viendront illustrer les thèmes de la métamorphose et de l’évolution.
La fresque du 31 rue Pierre Curie à Soissons est promise à devenir non seulement un point de repère visuel impressionnant mais aussi un symbole fort du pouvoir de l’art à unir et à inspirer.
La réalisation de l’œuvre est prévue du 15 au 21 avril 2024.
Un nouveau projet qui s’inscrit dans la volonté de faire de Soissons un musée à ciel ouvert
Depuis 10 ans la municipalité a engagé résolument Soissons dans l’intégration de l’art au cœur de ses espaces publics. Les initiatives ont été nombreuses : depuis l’opération “Transfos en couleurs”, qui a vu tous les transformateurs électriques du quartier de Presles revêtir des couleurs vives et des motifs inspirants jusqu’au parcours urbain du street artist de renommée mondiale C215 en passant par la baleine de Kalouf ou les fresques réalisées sous le pont de la vigne Porale ou aux abords de l’amphithéâtre de Presles.
En transformant les murs de la ville en toiles originales, Soissons continue de tisser des liens entre ses habitants et d’offrir des espaces de réflexion et de beauté accessibles à tous. Les résidents et visiteurs sont invités à découvrir et à s’immerger dans ce voyage imaginaire, où l’art est un vecteur de changement positif et d’unité.