Depuis 2014, la municipalité s’est engagée dans un ambitieux plan de rénovation urbaine tant pour renforcer l’attractivité de notre territoire qu’améliorer notre cadre de vie. 

Le premier acte a concerné le boulevard Jeanne-d’Arc, chantier attendu depuis de très nombreuses années.

S’adapter au réchauffement climatique

Il faut reconnaître qu’en l’espace de moins d’une décennie, les enjeux climatiques ont pris une importance considérable. 

En d’autres termes, en 2023, architectes, urbanistes, paysagistes ne conçoivent plus leurs projets de la même façon.

Par conséquent, les aménagements effectués récemment répondent aux préoccupations environnementales devenues incontournables. En outre, les dalles retirées des trottoirs seront réutilisées dans le cadre d’autres travaux urbains.

Mieux respirer le long du boulevard

La largeur du boulevard Jeanne-d’Arc ne tient pas du hasard puisque son emprise correspond à celle des fossés des fortifications disparus à la fin du XIXe siècle.

C’est cette largeur qui explique donc celle des trottoirs, huit mètres. Dans ce contexte, en période estivale, les îlots de chaleur font perdre au boulevard sa vocation naturelle de zone de déambulation agréable.

Planter de manière raisonnée

C’est dans ce contexte qu’il y a quelques semaines, une noue végétalisée de trois mètres de largeur sur une surface de 700 mètres carrés a été créée sur le tronçon du boulevard entre la rue Saint-Jean et la rue du Théâtre antique. 

Cet aménagement possède en fait plusieurs intérêts : d’abord celui de réduire la largeur des trottoirs de 8 à 5 mètres et de désimperméabiliser cette zone, de créer donc des îlots de fraîcheur, de renforcer la végétalisation en créant un effet lisière. Ce principe d’effet lisière en associant de manière graduelle des végétaux de taille différente favorise la biodiversité le tout en privilégiant des essences locales. 

Des plantations inspirées des moines de Saint-Jean

Systématiquement, le Service Cadre de vie privilégie dans ses chantiers de plantation le choix d’essences locales adaptées à notre climat. La particularité de cet aménagement, proche de Saint-Jean-des-Vignes, a été de retenir en priorité des essences et plantes utilisées autrefois par les moines.  

Si différents traités anciens nous sont parvenus, il suffit de se rendre dans le cloître de Saint-Jean-des-Vignes et d’observer les chapiteaux pour découvrir les plantes qu’utilisaient les moines en particulier pour leurs vertus médicinales. 

Après ce travail d’identification effectué dans l’atmosphère sereine du cloître, désormais le long du boulevard Jeanne-d’Arc, chacun pourra tenter de reconnaître houx, aubépine, mauve et achillée…