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Hôtel de ville

Situé sur les bords de l’Aisne, l’ancien hôtel de l’Intendance, qui avait lui-même succédé au château des comtes de Soissons, est aujourd’hui l’Hôtel de ville de Soissons.

En 1595, Henri IV décide de faire de Soissons la capitale provinciale tant administrativement que judiciairement. Il faut dire que la résistance de Laon qui nécessita quelques mois auparavant un long siège a laissé au roi de mauvais souvenirs. La vocation administrative du nord de la cité se voit renforcer par la construction dans les années 1770 du palais de l’Intendance.

Un palais pour le représentant du roi​

En effet, lors de son arrivée à Soissons en 1765, l’intendant Louis Le Peletier de Mortefontaine se trouve face à l’obligation de se loger dans plusieurs petites maisons attenantes peu commodes et guère représentatives de l’importance de ses fonctions. Il faut rappeler que l’intendant est le représentant du roi exerçant autorité dans les domaines de police, de justice et celui des finances pour la Généralité de Soissons.
Soucieux de confort, il souhaite une demeure plus fonctionnelle pour servir d’intendance. Son choix se porte sur l’emplacement du château des Comtes de Soissons appartenant au Duc d’Orléans. La bâtisse, qui n’est plus occupée, est rasée en 1772 et fait place en 1775 au nouveau palais de l’intendance dont le rez-de-chaussée est achevé pour le passage du roi Louis XV le 1er juin.

Après la Révolution française, l’édifice est utilisé comme École centrale puis comme préfecture. Suite à l’incendie de l’Hôtel de ville en 1814 qui était alors situé Grand’ Place, l’Intendance est occupée par la mairie qui achète l’édifice en 1834.

Décor intérieur de qualité

Le bâtiment entre cour et jardin a gardé ses dispositions d’origine à l’exception du premier étage du corps central dont les appartements ont disparu.

Grand amateur d’art, Louis le Peletier avait engagé d’importantes dépenses pour la décoration de son palais en faisant appel au sculpteur Pierre Blondeau afin de réaliser notamment le fronton côté jardin et sans doute celui côté ville.

Les pièces d’apparat du rez-de-chaussée (salon d’hiver, salle à manger, antichambres) ont gardé leurs boiseries. La salle à manger possède encore deux vases en plomb peint dont l’un sert de fontaine. L’antichambre a conservé son poêle en faïence cité dans l’inventaire de 1790. Le grand vestibule dans le pavillon de l’aile droite abrite toujours l’escalier d’honneur et sa rampe en fer forgé.

Classicisme affirmé

Le plus spectaculaire se trouve dans les sous-sols. Les caves abritaient les cuisines, fours à pain et à pâtisserie, appartements de bains, bûcher, rôtisserie, fruiterie, garde-manger et serres. Chaque cave possède une voûte de pierre différente, prestige de stéréotomie. Les caves sont aujourd’hui occupées en grande partie par le restaurant administratif de la mairie.

Symbole du pouvoir royal, ce bâtiment au classicisme affirmé témoigne par son architecture de l’importance politique de Soissons sous l’Ancien Régime. La rigueur de la façade contraste avec la virtuosité qui caractérise le voûtement des caves.
La qualité architecturale de l’édifice tout comme son patrimoine mobilier de qualité lui ont valu d’être protégé au titre des monuments historiques en 2006.

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